S’inspirer de la forêt

Dans la nature, aucun arbre ne vit vraiment seul. Leurs racines s’entrelacent, échangent, s’entraident.
Les plus vieux soutiennent les jeunes pousses, partagent leurs nutriments, transmettent leur mémoire.
Sous terre, un réseau invisible relie les arbres dans un maillage silencieux de force, de solidarité, de vie.
C’est ainsi qu’ils tiennent debout face aux tempêtes.

Une belle source d’inspiration pour les dirigeant(e)s d’aujourd’hui.

C'est la tempête

En 2024, plus de 64 000 défaillances d’entreprises ont été enregistrées en France, en hausse de 17 % (Ellisphere).
À l’été 2025, le seuil des 68 000 procédures (sur 12 mois glissants) était franchi : un record historique (Banque de France).

Derrière ces chiffres, il y a des femmes et des hommes qui ont tout donné, parfois au prix de leur santé, de leur équilibre, voire de leur foi en eux-mêmes.

Aucun arbre ne traverse un ouragan sans les autres.

La force des racines partagées

Dans la forêt, chaque arbre contribue à la stabilité de l’ensemble.
Les racines profondes des uns protègent les plus fragiles. Les feuillages des grands abritent les jeunes pousses de la sécheresse. Et même les arbres tombés nourrissent ceux qui grandissent.

En entreprise, c’est pareil.
Un(e) dirigeant(e) enraciné(e) dans un écosystème de conseils et de soutien (collaborateurs, pairs, partenaires, coach) résiste mieux aux aléas climatiques.
Il/Elle sait s’appuyer, partager, demander, au lieu de tout porter.
Et paradoxalement, ce lâcher-prise renforce sa solidité.

Un tuteur ou un guide pour grandir

Dans la forêt, certaines jeunes pousses ont besoin d’un tuteur pour s’élever droit et solide : un tronc voisin, un rocher, une structure stable sur laquelle s’appuyer le temps de trouver leur propre ancrage.

Le coach, pour un dirigeant en croissance ou en transition, joue souvent ce rôle : un soutien ajusté, discret mais solide. Il l'aide à trouver ses appuis et à grandir en force et équilibre.

Pour les arbres plus anciens, l’enjeu est différent : retrouver la lumière.
Certaines branches s’enchevêtrent ; d’autres ne demandent qu’à accélérer leur croissance.

Le coach devient alors un guide bienveillant, qui aide à repérer les zones d’ombre et de lumière, à redonner de la direction, à laisser circuler la sève là où elle manque. Et parfois même, à laisser partir les branches mortes.

Dans tous les cas, le coach ne fait pas à la place : il accompagne la croissance naturelle de son client, en respectant le rythme, la forme et la place de chacun dans la forêt.

Travailler ses racines et laisser circuler la sève

Dans la forêt, les racines sont invisibles, mais elles déterminent tout : la santé, la stabilité, la capacité à nourrir le tronc et à porter des fruits.
Chez le dirigeant comme dans l’entreprise, les racines, c’est la raison d’être : cet ADN (le “Why”) souvent oublié dans la course à la performance.

Quand la sève ne circule plus, les collaborateurs s’épuisent, les décisions perdent en cohérence, les projets manquent d’élan.

À l’inverse, quand les racines sont bien vivantes, l’énergie remonte naturellement :

• chacun comprend pourquoi il agit ;

• les talents s’alignent ;

• et l’entreprise retrouve sa vitalité organique.

Travailler ses racines, c’est revenir à la source : à ce qui a donné naissance au projet, à l’intention première.
C’est relier les décisions du quotidien à une vision plus grande, et créer un climat où la parole circule librement, comme la sève.

Le rôle du dirigeant n’est pas de tout contrôler, mais de permettre cette circulation vivante au sein de ses équipes.
C’est ce flux intérieur qui fait de l’entreprise un organisme vivant : solide dans son ancrage, souple dans son évolution.

Et si l'humanité s'inspirait de la forêt ?

La forêt nous enseigne ceci : notre force ne vient pas de la solitude, mais du lien, de la cohérence.
La croissance n’est pas une course vers le ciel, mais un dialogue entre racines et lumière.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le coaching, pour mieux grandir, contactez-moi !